L’enquête publique court jusqu’au 29 avril. Le CHU Notre-Dame des Bruyères souhaite doubler ses places de parking et les rendre payantes. On passerait de 433 à 773 places sur le parking 5 (personnel) et le parking 1 (visiteurs).
La plateforme Ry-Ponet a réagi à cette demande et exhorte ses soutiens à envoyer une lettre de réclamation type.

Ses membres jugent le projet démesuré, rappelant que l’accroissement de 2022 (refusé à l’époque et donc abandonné) était principalement motivé par le projet d’extension des bâtiments induisant une augmentation de la fréquentation du site hospitalier. “L’accroissement demandé dans le présent projet est donc clairement démesuré”, selon la plateforme qui estime qu’une telle réalisation aurait inévitablement un impact sur la mobilité dans les quartiers avoisinants. “Cela créerait un ‘appel d’air’ et entraînerait un surcroît de circulation qui accentuerait les difficultés tant pour les automobilistes que pour les cyclistes, les piétons et les riverains de ces deux axes.”

Enfin,l’association souligne aussi l’imperméabilisation supplémentaire des sols que cela entraînerait, tout comme une consommation de terres et une atteinte à la biodiversité. Le complexe du CHU Bruyères se situe en effet en bordure du parc du Ry-Ponet, un vaste ensemble d’espaces verts et de terres agricoles qui s’étend sur plus de 400 hectares à cheval sur Liège, Beyne-Heusay, Chaudfontaine et Fléron et qui est reconnu pour la qualité de ses paysages.
Le développement du CHU Bruyères doit être l’occasion de préserver cette qualité des paysages et d’améliorer le lien entre le site du CHU et le parc, pour le plus grand bénéfice des patients, des visiteurs et des promeneurs. Or, nous constatons que: dans les textes, le projet évoque l’existence du parc du Ry-Ponet mais, dans les faits, il ne le prend du tout pas en compte et continue à lui tourner le dos.

Le #CHU veut agrandir et rendre payant le parking de l’hôpital des Bruyères


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