Une partie des étudiants liégeois n’a manifestement pas apprécié un article paru sur le web et dans le journal papier et traitant des examens en présentiel à l’ULiège et dans lequel un journaliste de Sudpresse (La Meuse Liège) reprend certains témoignages anonymes parus sur la page Facebook « Ulg Confessions ».

Via ces témoignages, les jeunes tentaient d’expliquer et de faire comprendre les dilemmes auxquels ils devaient faire face: ne pas aller présenter ses examens car on est positif au Covid et réduire à néant les efforts de plusieurs semaines d’étude ou se présenter et prendre le risque de contaminer d’autres personnes, par exemple.

Le gestionnaire de la page reproche notamment du journalisme « putaclic » de la part du plus grand groupe de presse du sud du pays et des propos sortis hors de leur contexte ainsi qu’une volonté de stigmatiser les étudiants.

« Du coup, messieurs/mesdames les journalistes, pourquoi sortir de leur contexte les propos de la confession ?« , est-il notamment écrit. « Pourquoi ne pas expliquer la situation dans son ensemble, de manière à permettre une prise de position informée plutôt que de remettre la faute sur les ‘méchants étudiants qui ne pensent qu’à eux’ ?
Je suis pas du genre à râler, je suis même de ceux qui trouvent que pas mal de personnes jouent la carte de la victime pour choper des « j’aime » sur cette page. Mais là, merde quoi. Sudinfo, grandis un peu s’il te plait. Bref, la prochaine fois que vous écrivez une confession, n’hésitez pas à faire la pub de votre marque de chaussettes pour chat, on sait jamais
« .


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