Quelques jours après la remise du rapport d’évaluation de la salle de consommation de drogues dures à moindre risque (SCMR) du centre-ville de Liège par le département Criminologie de l’Université de Liège, le débat sur l’avenir de cette infrastructure n’a pas encore véritablement eu lieu au conseil communal. Si le rapport conclut que la SCMR n’est pas une solution efficace à court et moyen terme, il préconise un meilleur service aux usagers.

Vert Ardent, via sa cheffe de groupe Caroline Saal propose une extension de ses heures d’ouverture et l’ajout d’une offre d’hébergement d’urgence afin de limiter la consommation en rue. Cela, parce que la salle de consommation est fermée à certaines heures et que nombre de toxicomanes n’ont pas de domicile. Vert Ardent préconise également du relogement adapté aux usagers de drogues sans domicile fixe, un dispositif mobile pour faciliter l’accompagnement des usagers de drogues en rue et un travail social renforcé.

Cela semble être le projet plutôt consensuel chez les élus liégeois, comme le confirme Benoit Bouchat, chef de groupe Les Engagés: “L’objectif serait d’avoir une gestion intégrée de la toxicomanie qui comprenne l’aspect logement, un accompagnement social, des aides pour les démarches administratives, un suivi en matière de soins de santé et un accompagnement psychosocial“.


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