Actuellement, la ville de Liège organise une vaste consultation de ses citoyens dans la perspective d’élaborer le « Projet de Ville Liège 2030 ». Chacun a donc la possibilité d’exprimer ses priorités et suggestions (déclinées sur 12 thèmes) dont il sera tenu compte pour guider la politique communale des six années à venir. S’il est possible d’imaginer et de communiquer des idées nouvelles, une centaine de propositions, pour lesquelles on peut voter, ont été prédéfinies sur www.liege2030.be.
On en a épinglé quelques-unes:
– Organiser un dimanche « À pied, à cheval, à vélo, en tram ». Cet événement (sans le tram) existait encore il y a une grosse dizaine d’années et se déroulait boulevard d’Avroy. Ce rendez-vous annuel proposait des animations pour faire la promotion des modes de déplacement alternatifs à la voiture et des activités avec des animaux. Avec la suppression du site propre des bus, l’idée resurgit.
– Encourager les commerçants à se fédérer et créer une Commission du commerce. S’il existe actuellement une asbl « Société Royale Le Commerce Liégeois » censée représenter l’ensemble des commerçants de la ville, son mode fonctionnement et la désignation de ses dirigeants ne suscitent pas la concorde. Certains estimant que l’association est actuellement monopolisée. Une nouvelle structure permettrait probablement de recréer une autre dynamique et de relancer le business au centre-ville après des années difficiles.
– Créer un circuit des foodtrucks. Proposition surprenante, à l’heure où le Fada, le festival qui leur est dédié, déménage de Liège vers la périphérie et où l’engouement pour les camions de restauration nomade baisse.
– Organiser un festival de marionnettes à la Boverie. Pour faire vivre la tradition.
– Promouvoir la gratuité des musées pour les moins de 26 ans. Il y a déjà un accès gratuit, pour tous les étudiants et les jeunes de moins de 26 ans, aux collections permanentes des différents musées communaux. L’idée serait d’étendre cela à toutes les activités des musées.
– Refaire la piste d’athlétisme de la plaine des sports de Cointe. De fait, elle n’en porte plus que le nom et, problème, elle est non homologuée car son tour ne fait pas tout à fait 400m. A quand le retour du saut en longueur ?
– Créer des logements publics pour étudiants. Il y a des logements étudiants dans toute la ville. Mais, actuellement, ils dépendent presque tous de bailleurs privés. Les 800 kots du campus universitaire au Sart-Tilman sont désormais gérés par le consortium « Ethias-Moury-Quares » qui a remporté l’offre à concession sur 65 ans. La Ville dispose déjà de quelques kots publics, notamment à Sclessin ; s’agirait d’en construire davantage.
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