Selon le bourgmestre, la pratique de subdivision d’immeubles en colocations ou en kots génère des difficultés en matière d’offre de logements, de mobilité et sur le plan financier. En effet, en plus d’être alors inaccessibles pour des familles qui souhaiteraient s’implanter dans notre ville, ces immeubles favorisent un plus grand nombre de voitures dans les rues et tout cela a aussi une incidence sur le nombre d’habitants à Liège.

Le problème vient principalement du fait que beaucoup de propriétaires ne souhaitent pas que leurs locataires se domicilient à l’adresse, ce qui provoque un impact négatif sur les finances communales car les subsides sont liés au nombre d’habitants officiellement domiciliés. Mais les non-inscrits sont une charge pour la ville, notamment en matière de déchets, comme le déplore le bourgmestre.

Même s’il n’est pas neuf, le phénomène s’amplifie dans les quartiers de l’hyper-centre et même ailleurs. Willy Demeyer, qui voit dès lors d’un bon oeil le projet de construction de quelque 300 kots pour étudiants sur le site de l’ancien hôpital de Bavière, précise que la Ville recherche une solution juridique actuellement pour contrer ce phénomène.

(.Source: Rtbf, L'avenir)


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