Actuellement, des piétons, cyclistes et autres usagers de mobilité douce passent par la gare pour rejoindre directement le quartier de Cointe. Ce qui demande d’emprunter des ascenseurs ou des escalators. Certains choisissent de faire le tour par la place Leman et la rue Mandeville, ou par le Laveu.
Dans le contexte du projet de salle d’escalade indoor à Cointe, l’asbl Urbagora suggère d’améliorer la mobilité en créant un passage sous voies, ou plutôt une véritable place publique couverte, sous le chemin de fer, permettant de relier le carrefour Mandeville/Thiry à la rue Varin. Il se situerait au bout de cette dernière rue (avec la création d’un escalier éventuel vers la “basilique”).
Pourquoi un tel espace qui pourrait atteindre 2500 à 3000 m² plutôt qu’un simple couloir sous voies ? “Parce que personne ne souhaite emprunter un étroit couloir sous voies de 60 ou 70 m de long, le soir venu. Et parce que tant qu’à entreprendre des travaux lourds sous un faisceau ferroviaire majeur, autant en profiter pour créer une infrastructure utile. Cet espace public pourrait en effet accueillir un espace de skateboard couvert, c’est-à-dire utilisable quand il pleut mais aussi offrir, tout simplement, un espace où les enfants peuvent apprendre à rouler à vélo, à l’abri du trafic et de la pluie ou encore où des activités collectives puissent se dérouler lorsque la météo est contraire. (…) Il serait également très utile pour les cyclistes, en créant une liaison directe entre l’axe Thiry-Gerlache, le plus confortable pour monter vers Cointe, et le quartier de Fragnée, évitant le détour, plutôt désagréable voire dangereux par le tunnel sous voies qui prolonge la place Leman vers la rue Solvay”, expliquent les responsables de l’association qui s’est donnée mission de documenter et d’alimenter le débat urbain.
De premières critiques ont été vite émises sur Facebook quant à l’aspect en réalité peu sécurisant d’un tel espace, comme il en existe d’autres peu engageants notamment au bout du pont Albert 1er, à côté du Palais des Congrès. Mais la proposition ouvre néanmoins l’idée d’un véritable passage public permettant de franchir les voies de chemin de fer aux Guillemins, en empruntant une infrastructure qui ne dépendrait pas des règlements SNCB… plus restrictifs en matière de déplacement à vélo par exemple.
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