Entamer des discussions pour envisager des synergies entre écoles supérieures de différents réseaux, ce qui permettrait de faire davantage d’économies en maintenant la qualité de l’enseignement. Cela avait été plusieurs fois formulé par le conseiller communal (Les Engagés) Benoit Bouchat. Et Pierre Eyben, chez Vert Ardent, y est également plutôt favorable, tout en étant attentif aux pertes d’emploi que cela pourrait engendrer.

La Ville de Liège et Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) ont annoncé vouloir faire fusionner leurs deux hautes écoles sur le territoire de la ville, afin de proposer de meilleures infrastructures voire même de construire un nouveau campus plus moderne. L’on en est encore au stade des réunions de travail, mais il est question d’une fusion effective pour la rentrée académique 2024-2025. Les filières actuelles ne devraient toutefois pas disparaître mais certaines pourraient fusionner.

Actuellement, les implantations de la Haute Ecole de Liège (HEL) sont dispersées (Hazinelle, Jonfosse, rue Sohet, quai du Condroz). Un regroupement de bâtiments serait plus efficace, d’autant qu’elle a tendance à voir son nombre d’étudiants diminuer. L’ensemble représenterait plus ou moins 5.000 étudiants (1.700 pour le seule HEL) et il s’agirait de gommer l’effet de concurrence au profit d’une collaboration plus profitable. Tout cela ouvrirait également la porte à davantage de codiplomations avec l’université de Liège.

Cette fusion avec la Haute École Charlemagne ferait perdre à Liège “sa” haute école puisque l’ensemble passerait sous le contrôle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Au sein des directions des écoles concernées, cette annonce crée pas mal de remous.


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