Ancré dans la belgitude, il s’appelle Dikkenek. Un bar à fricadelles sera présent pour la première année sur la place du marché à Liège pendant le marché de Noël. Au menu, une Fricadelle XL revisitée, servie avec amour (à défaut d’être fabriquée maison) dans un pain brioché de boulanger et en sept déclinaisons. De la classique ketchup, moutarde,oignons frits à la savoyarde, avec du fromage à raclette.

La fricadelle, appelée aussi ‘fricandelle’ fut déjà citée comme une recette belge dans le Dictionnaire des dictionnaires en 1837. Elle prenait alors la forme d’une boulette de viande hachée et cuite tirant vraisemblablement son étymologie dans le terme « fricandeau » de veau. Au XIXe siècle, la cuisine bourgeoise accommode les restes. Cette préparation remonterait en fait au temps des Croisades. En effet, les chevaux morts durant le retour de Terre sainte représentaient une grande quantité de viande. En ces temps de disette, les croisés trouvèrent un moyen de conserver cette viande ; hacher le cheval entier et mélanger avec des épices orientales, permettant ainsi une longue conservation de la viande. Selon Jean de Gouy, cuisinier de Prosper-Louis d’Arenberg, la fricadelle découlerait de la balleke communément appelé « boulet liégeois », spécialité belge employant de la viande hachée, du persil, des oignons, du lait et de la mie de pain. Même si l’origine de la fricadelle reste mystérieuse, le succès en Belgique ne faiblit pas depuis“, raconte le tenancier en guise de conte de Noël.


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