Depuis ce lundi un mouvement de grève de la faim a commencé parmi les hommes détenus au centre fermé pour étrangers de Vottem. C’est ce qu’indique le Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers (CRACPE).

Les étrangers enfermés dénoncent leur enfermement et une promiscuité dangereuse face à l’épidémie de coronavirus. En cette période difficile, ils souffrent aussi de ne pouvoir être auprès de leurs proches, de leurs familles dont beaucoup vivent en Belgique. Les visites sont dorénavant interdites.

Quelques-uns ont été libérés, au compte-gouttes, depuis la fin de la semaine passée, par exemple parmi ceux qui avaient de très gros problèmes de santé, ou parmi ceux qui auraient dû repartir vers l’Italie. Tous ceux qui restent ne comprennent pas, et ont entamé ce mouvement de grève de la faim pour obtenir leur libération. La situation est très tendue ; certains sont désespérés, en témoignent une tentative d’évasion samedi, deux tentatives de suicide ces derniers jours“, détaille le CRACPE qui demande l’arrêt des expulsions et la suppression des centres fermés.


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