Hier, le journal La Meuse relayait une vidéo d’un artiste d’une personne ayant filmé, depuis l’étage d’un immeuble, 9 ouvriers de la Ville regardant un dixième en train de réparer un petit trou sur la chaussée. La scène était observée quelques mètres devant l’arrivée du Liège-Bastogne-Liège, avant le passage des coureurs au seuil du Pont de Fragnée. “Et tout ça est payé à l’heure avec nos impôts“, commentait l’auteur de la vidéo qualifiée d’hilarante par le quotidien régional.

La Ville a réagi à cette vidéo destinée à faire injustement le buzz. “Aux services des travaux, près de 40 personnes se sont dévouées de tout cœur et motivation pour la réussite de cette prestigieuse compétition. Ils ont dès 5h30, le matin jusqu’à 19h, assuré sécurité et propreté sur un parcours“, rappelle-t-on à l’échevinat des Travaux. Les dix ouvriers concernés restaient en réalité sur place afin de pouvoir enlever les centaines de barrières Nadar après la fin de la course cycliste.

Dans un pays, une Ville qui se veut défenderesse de la démocratie, le buzz ne doit jamais avoir force de loi ! Si elle est sentie, la communication doit se nourrir d’informations vraies, sûres et étayées. C’est bien cela qui garantit l’objectif fondamental de la presse, la garantie de sa qualité“, épingle l’échevin Roland Léonard. Au nom du Collège et tenant compte de ces faits, il a tenu à affirmer, dans un communiqué, son soutien, sa fierté et ses remerciements aux agents communaux qui se sont autant dévoués.


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