Lors de fortes chaleurs, les équipes techniques d’entretien des voies réalisent des contrôles supplémentaires afin d’éviter d’éventuels déplacements. La voie étant composée de l’acier des rails, des cailloux du ballast et du béton des traverses, la température au niveau des voies est très largement supérieure (jusqu’à 20°) à la température ambiante. Lorsque la nuit tombe, la chaleur redescend très rapidement et cette variation peut provoquer un phénomène de serpentage (le rail veut « sortir » de ses attaches et points de pressions, puisqu’il est dilaté).

Des mécanisme sont prévus pour compenser la dilatation des éléments en acier, situés tous les 3-4 km, qui permettent une dilatation des rails d’un maximum de 10 cm. Au-delà, il faut intervenir. Lorsque la température sur les voies atteint les 60°, cela engendre des problèmes électriques sur les circuits de voies.

Peindre les voies en blanc est une méthode qui a fait ses preuves en Italie, et Infrabel teste la technique cette année en Belgique. La peinture réfléchit les rayons solaires, et permet de garder des températures plus basses. Pour effectuer cette expérience, 1000 l de peinture blanche ont été nécessaire pour peindre 14 km de voies, hier, à Bressoux. Si ce test s’avère positif, il sera étendu à l’ensemble des voies du réseau belge chaque été.


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