Depuis 1999, plus de 20.000 personnes ont été détenues au centre fermé de Vottem : sur simple décision administrative de l’Office des Etrangers, sans l’intervention d’une juridiction ; simplement parce qu’elles ne disposent pas, ou plus, d’un titre de séjour“, rappelle France Arets, du Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers (CRACPE). “Plus de 20.000 personnes détenues, pour être renvoyées vers l’insécurité, c’est à dire vers la guerre , la dictature, les persécutions de toutes sortes, politiques, sexistes, homophobes…, vers la misère liée à la dette des pays du Sud, à l’inégalité des échanges, au pillage des ressources par les anciens colonisateurs, vers les conséquences du réchauffement climatique… Il y a eu 60% de refus d’asile en 2019

Pour rappeler que les centre fermés, dont celui de Vottem, sont des prisons qui cachent leur nom et que la détention en leur sein est une violence quotidienne du simple fait de la privation de liberté, le collectif appelle à manifester ce samedi 7 mai pour leur suppression, l’arrêt des expulsions, une politique d’asile et d’immigration qui respecte les droits humains et la régularisation des sans-papiers.

Rassemblement à 14 h sur la Dalle Place Saint-Lambert, départ de la marche vers 14H30. Prises de parole prévues à Vottem vers 16h : la Voix des Sans-Papiers de Liège, l’Ecole des Solidarités, la Coordination des Sans-Papiers de Belgique, l’Union des Sans-Papiers pour la Régularisation, le Comité des Travailleurs.ses Migrant.es avec/sans papiers de la CSC Bruxelles.


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