Au mois d’avril de l’année passée, la Ville de Liège et Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) annonçaient leur volonté de fusionner leurs deux hautes écoles sur le territoire de la ville pour la rentrée académique 2024-2025. Actuellement, les implantations de la Haute Ecole de Liège (HEL) sont dispersées (Hazinelle, Jonfosse, rue Sohet, quai du Condroz). Un regroupement avec la Haute École Charlemagne gommerait l’effet de concurrence au profit d’une collaboration plus profitable, d’économies d’échelle et d’un partage des bâtiments.

Ce mardi, des professeurs des sections pédagogiques du campus Les Rivageois de la haute école Charlemagne (le plus gros département qui draine le plus d’étudiants) marqueront un arrêt de travail d’une heure pour exprimer leur inquiétude par rapport à cette fusion. “Ce sont surtout les craintes de pertes d’emplois qui préoccupent“, souligne Régine Fourny, du syndicat CSC. “Il y a de potentiels doublons entre les sections pédagogiques des deux écoles pour former les instituteurs maternelle, primaire et les professeurs du secondaire inférieur. Une partie du personnel temporaire à durée indéterminée (TDI) et temporaire à durée déterminée (TDD) a peur de ne pas être repris si l’on donne la priorité aux profs définitifs ou aux plus anciens“.

L’arrêt de travail de ce jour, étendu à tous les départements de la haute école, sera mis à profit pour entamer des discussions. Il n’y a pas, pour lors, d’autres actions prévues

Fusion Haute École Charlemagne et Haute École de Liège: les #syndicats manifestent leurs inquiétudes


Suivant : Le Standard se voit infliger une amende de 30.000 euros par la Commission des licences
Précédent : Condamné pour prise illégale d’intérêts: l’ex-échevin de l’Instruction publique échoue en cassation

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×