Inaugurée en 1961 sur commande de la ville de Liège, la tour monumentale de l’artiste franco-hongrois Nicolas Schöffer, construite au parc de la Boverie (près du Palais des Congrès), est une sculpture métallique de 52 mètres de haut faisant partie du projet Tour Lumière Cybernétique. A l’origine, l’œuvre était équipée de micros, de capteurs de lumière, d’un hygromètre et d’un anémomètre pour alimenter une “intelligence artificielle” qui décidait ensuite des mouvement des plaques, lumières et séquences sonores que l’on pouvait observer ou écouter sur la tour.

En 2016, cette oeuvre originale, qui était restée inanimée pendant des années, avait été rénovée et 3,3 millions d’euros investis. Des lampes furent intégrées, qui pouvaient changer de couleur sur commande de messages envoyés sur Twitter (@CyberTower) par qui le souhaitait.

Mais, à cause des inondations du mois de juillet, le système est hors service et la tour reste depuis lors inanimée. Et, comme ce fut le cas pendant ses années d’abandon, cette oeuvre inscrite au patrimoine exceptionnel de Wallonie risque forte d’être à nouveau confondue avec une antenne de télécommunications par nombre de Liégeois.e.s. Selon la RTBF, une étude est en cours pour évaluer le coût de la remise en état du système. Le budget est estimé à 200.000€.


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