Ce lundi, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire chez Arjemo, la direction, en présence des membres du conseil d’administration, a annoncé aux représentants des travailleurs qu’elle allait, dans les prochains jours, demander au Tribunal de l’Entreprise d’ouvrir une procédure de réorganisation judiciaire (PRJ), a indiqué la CSC.

Arjemo, c’est une société de services en matière d’expédition et d’emballage créée en 2014 à la suite de l’externalisation des activités de logistique d’ArcelorMittal, et qui est détenue à 50% par Wallonie Entreprendre (ex-Sogepa) et 50% par ArcelorMittal. “Elle a deux clients : ArcelorMittal Belgium et Liberty Steel, elle-même en PRJ. Par ricochet, l’arrêt des activités de Liberty a plongé Arjemo dans de grosses difficultés financières”, précise encore le syndicat.

“Cette demande de mise en PRJ n’est pas le résultat d’une négociation, c’est une décision unilatérale de la direction. Par conséquent, les organisations syndicales ont exigé de cette direction qu’elle en informe, elle-même, les travailleurs”, tient à préciser René Petit, secrétaire permanent ACV-CSC METEA.

Une assemblée générale aura donc lieu ce mardi 17 janvier à 14h sur le site de Ramet. Au total, environ 160 emplois sont menacés.


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