Mendiants et toxicomanes qui sollicitant les passants un peu partout. Cela ajouté aux travaux du tram, les témoignages sont nombreux de personnes qui apprécient nettement moins de fréquenter le centre-ville de Liège ces temps-ci. RTL a monté hier un sujet autour de cette thématique, sur la base d’un micro-trottoir reflétant un sentiment d’insécurité et dans la foulée de l’interview du bourgmestre Willy Demeyer, en radio, à 7h50.

Ce dernier a confirmé le problème et la réalité des toxicomanes qui se piquent en rue devant tout le monde: “Ca arrive. C’est la résultante à la fois du Covid, de nos inondations, et d’une situation où nous avons eu d’autres priorités. On a dû finalement un peu laisser l’espace public pour d’autres problèmes à régler. Mais c’est aussi malheureusement la conséquence d’une offensive des mafias sur les métropoles européennes avec la cocaïne“, a-t-il expliqué.

La consommation de cocaïne est pointée du doigt, notamment à cause des filières de trafic venant du port d’Anvers. Une drogue qui peut engendrer des comportements plus difficilement gérables, parfois agrémentés d’hallucinations.

Ce problème d’augmentation du nombre de toxicomanes en général est confirmé par la salle liégeoise de consommation de drogues à moindre risque (SCMR- Tadam) qui note que “la croissance des consommations s’est montrée particulièrement marquée au cours des derniers mois de l’année 2022, avec des records de fréquentation”, comme nous le relayions au mois de mai.


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