Lors de prochaines élections communales, il n’y aura pas de liste Ecolo a proprement parler à Liège et vous n’y retrouverez peut-être pas comme candidats les actuels élus du parti. “La façon de s’engager au point de vue politique change. On n’attend plus d’évoluer patiemment dans un parti avant de se voir attribuer une place. Et nous voulons aussi radicalement changer le fonctionnement de notre ville“, a d’ailleurs commenté Sarah Schlitz, conseillère écologiste depuis 2012. “Si le problème est la démocratie, la solution est plus de démocratie“, s’enthousiasme sa collègue Caroline Saal. Il n’y a donc pas (pour le moment?) de grincements de dents.

Hier, lors d’une conférence de presse organisée à KulturA. (la salle de concerts-expos-créations en Roture), le co-président de la locale Ecolo de Liège, Remi Gemenne, a présenté l’initiative de son parti qui a crée un groupe de citoyens liégeois actifs dans différents domaines associatifs et désireux de s’investir pour un nouveau projet pour Liège. Cela, dans le but de constituer un mouvement éco-citoyen en vue des élections communales de 2018, que soutiendra Ecolo Liège, et dont le nom exact ne sera pas connu avant le mois de mars.

Pour ce qui est des places sur la future liste, comme pour l’élaboration du programme, on insiste beaucoup sur la prédominance des débats et de processus participatifs assez innovants. Mais il ne sera apparemment pas question de simples votes. Les dix premiers candidats de la liste devront être “plébiscités par consensus” tandis que les suivants pourraient être désignés par tirage au sort.

Un manifeste a déjà été communiqué: “Parmi nous, des militants écologistes, des acteurs locaux du changement et des citoyens engagés pour Liège. Nous voulons une ville solidaire, durable, écologique et tournée vers le progrès“, peut-on y lire. Depuis novembre, cinq ou six réunions ont eu lieu, rassemblant à chaque fois une cinquantaine de personnes. Parmi celles-ci, on retrouve Nicolas Franka, 30 ans, ancien banquier devenu enseignant. Ou encore Elena Chane-Alune, 42 ans, analyste à l’ULg et ancienne chanteuse du groupe electro-pop-rock Superlux. Tous deux ne s’étaient jamais engagés en politique auparavant mais ont été séduits par la nouveauté du projet.

Une grande réunion du mouvement, ouverte à tous, est prévue le 27 juin à la Brasserie C. Seule condition pour l’intégrer: signer la charte du mouvement. Etre membre d’un (autre) parti n’est a priori pas incompatible. Reste à voir ce que cela donnera du côté des initiatives un peu cousines que sont Vega et Demain.

Plus d’infos:
www.facebook.com/mouvementecocitoyen
ou
mouvementecocitoyen.wordpress.com


Suivant : Agenda : Bière, art et gastronomie
Précédent : Blue Bike: le vélo qui se loue à 1€15 seulement la journée

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×