Depuis au moins 2014, c’était l’un des chevaux de bataille du bourgmestre Willy Demeyer, lorsqu’il était alors député fédéral: adapter le cadre légal pour faire reconnaître légalement les salles d’injection supervisées, permettant aux usagers de consommer leurs produits dans de bonnes conditions de sécurité et d’hygiène, sous la supervision d’un personnel qualifié. Car jusqu’à présent, même si le Parquet s’était engagé à ne pas agir, la Ville et le personnel de la salle de consommation de drogues à moindres risques pouvaient théoriquement être poursuivis pour incitation à consommation de drogues (loi de 1921 sur les drogues).

En effet, au niveau fédéral, cet article incrimine ceux qui facilitent à autrui l’usage de certaines substances soporifiques, stupéfiantes ou psychotropes et ce quel que soit le cadre de cette consommation.

La nouvelle loi va instaurer une exception pour ces espaces spécifiques. Le bourgmestre s’en réjouit et espère que cette mesure est le premier volet d’un nouveau chapitre de la politique des drogues en Belgique.


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