Les étudiants de la faculté de psycho et de celle de droit, à l’université de Liège, sont les plus remontés contre leur établissement. Cela, à cause du fait que la majorité des examens de la session de janvier auront lieu dans les amphithéâtres en présentiel, et non pas à distance comme c’est normalement préconisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A la fin de la semaine passée, l’ULiège a fixé les modalités d’examen “en mode Covid” dans ses bâtiments, plutôt que d’envisager de revoir sa copie. Parmi les mesures qui seront prises: distanciation dans les files, masque et désinfectant, interdiction de déposer et de reprendre des affaires, circuits, aération, désinfection des tables et des locaux, limitation des groupes à moins de 200… Et pas de notes de présence attribuées; l’étudiant qui ne souhaite pas participer à l’examen devra envoyer un mail d’excuses à l’enseignant concerné pour pouvoir participer à la 2e session.
“Prévoir un gros pull et un manteau dans lequel vous êtes à l’aise; ça va vraiment cailler dans les amphis“, prévient une communication officielle de la coordinatrice de la faculté de droit à l’attention des étudiants.
Selon une enquête réalisée au début du mois par la Fédé (l’association représentant les étudiants) auprès de 6.319 étudiants, 82% d’entre eux souhaitent passer leurs examens principalement ou uniquement à distance.”De nombreux étudiants expriment depuis plusieurs jours leurs inquiétudes. Celles-ci sont légitimes. Sauf avis contraire des experts, les examens en présentiel doivent être l’exception conformément à l’esprit du protocole sanitaire!” a pourtant rappelé mardi le ministre et vice-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden, qui a la tutelle sur l’Enseignement. Sur son compte Twitter.
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