Hier soir, le conseil d’administration du CHU devait se prononcer “oui ou non” sur la fusion programmée avec l’hôpital de la Citadelle. Mais dans la journée d’hier, une large partie du personnel du CHU informé de la réunion demeurait sceptique quant à la validation, au regard des nombreux points problématiques.
En septembre 2022, la directrice générale de l’hôpital de la Citadelle, Sylvianne Portugaels, et l’administrateur délégué du CHU de Liège, Marc De Paoli, avaient annoncé leur volonté commune de créer un groupement hospitalier. Au cœur du projet : l’ambition de fournir une offre de soins complète et d’excellence aux patients, allant des soins de proximité jusqu’aux spécialisations les plus aiguës et à la recherche, et ceci dans un contexte de réforme du secteur. Il y a un mois, les deux entités avaient annoncé par un communiqué commun que ce groupement devrait se concrétiser avant la fin de l’année, annoncent les conseils d’administration des deux institutions publiques par communiqué de presse. Mais cela va être difficile!
Car le conseil d’administration du CHU a de nouveau reporté hier sa prise de décision, sans annoncer de délai, apprend-on à bonne source. Cela va plomber le conseil d’administration de la Citadelle qui doit avoir lieu ce vendredi. La même question doit en effet y être abordée, nous indique-t-on à la communication du CHU où l’on précise qu’un communiqué commun était prévu dans la foulée en fin de semaine.
(Un service “communication” qui a, lui, déjà fusionné entre les deux structures hospitalières, avec Aurélie Milis, responsable au sein de la Citadelle à sa tête.)
Cela coince, notamment au niveau du personnel médical. Des médecins chefs de service, dont des professeurs d’université, craignent notamment de perdre certaines de leurs prérogatives dans une réorganisation et une gestion plus drastique des nouveaux départements qui résulteront des diverses fusions. La volonté de certains est de maintenir deux chefs…
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