Il y a quelques jours, l’entreprise avait été l’objet d’une saisie de 19 camions et avait dans un premier temps échappé à la saisie de 281 camions supplémentaire. Mais parquet fédéral réclame toujours la confiscation de 346 camions, ce à quoi le transporteur s’est opposé hier lors dans une procédure au tribunal des référés de Liège en estimant qu’il ne fallait pas tuer l’entreprise avant le procès pénal. L’ordonnance sera rendue mardi prochain.

Entre 2014 et 2016, Jost Group aurait fait travailler en Belgique plus de 1.100 chauffeurs d’Europe de l’Est (véhicules immatriculés en Slovaquie et en Roumanie) mais selon les conditions de travail appliquées dans leur pays d’origine. Le patron, Roland Jost, et trois de ses collaborateurs avaient été placés sous mandat d’arrêt en 2017.

De forts soupçons pèsent sur Jost Group: organisation criminelle, blanchiment et de traite des êtres humains. Le préjudice est estimé par le parquet à près de 65 millions d’euros (45 millions d’euros de rémunérations non payées aux camionneurs et 20 millions d’euros de cotisations sociales éludées).


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