Depuis la mi-juin, une vingtaine de jeunes Liégeois occupent les deux immeubles des numéros 62-64 du quai Saint-Léonard (l’ancien consulat du Maroc, inoccupé depuis 2004 et qui était une brasserie entre 1850 et 1934) pour mettre sur pied un « Centre social autogéré ». Ils ont prévenu le propriétaire qui, après avoir envoyé deux ordres d’expulsion qui n’ont pas été exécutés face à la mobilisation de sympathisants et au soutien de la Ville, ne répondait pas.

Dans la Meuse, Alain Charlier, l’un des deux copropriétaires (deux septuagénaires frères jumeaux), s’est exprimé. Il explique que leur objectif est l’apaisement et qu’ils n’ont pas déposé plainte pour l’utilisation de l’eau et de l’électricité. Mais il souligne le fait qu’ils ne savent pas s’adresser à un interlocuteur disposant d’une personnalité juridique et qu’il n’y a jamais eu d’accord verbal avec les squatteurs.

Le propriétaire indique également que les immeubles ne sont pas abandonnés puisque des travaux sur la toiture, la cheminée ont été effectués mais que l’immeuble s’est ensuite révélé inhabitable à cause de boiseries vermoulues, des plâtres très abîmés et de larges fissures. Il précise en outre qu’il dispose encore de meubles personnels à l’intérieur…
Il se dit, avec son frère, malade de la situation.

Leur objectif et de trouver un promoteur immobilier intéressé; des visites sont d’ailleurs organisées.


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