C’est l’œuvre choisie par le nouveau directeur musical pour ouvrir cette saison de l’OPRL sur le thème (R)évolution. Le chef prend officiellement ses fonctions avec deux concerts à Bruxelles et Liège. En ce qui concerne le second, ce sera le vendredi 27 septembre à 20 heures à la Salle Philharmonique (en direct sur Musiq’3).

Frénésie rythmique, mélodies de la Russie païenne, rites sacrificiels : tous les ingrédients du Sacre du printemps de Stravinsky concourent à faire de ce chef-d’œuvre le plus grand scandale de l’Histoire de la musique. « La création du Sacre du printemps a suscité une vraie tempête et c’est une œuvre qui reste révolutionnaire cent ans plus tard. Aujourd’hui, bien sûr, le public applaudit et l’œuvre ne suscite plus de scandale, mais elle continue à provoquer une émotion très forte, de l’ordre de la réaction instinctive. Ce n’est pas une œuvre que l’on écoute et puis qu’on oublie, en revenant ensuite à son quotidien comme si rien ne s’était passé. Elle évoque des émotions, des souvenirs, des désirs, des urgences, des instincts, des actes. Et ça, c’est encore vrai en 2019. Chaque fois que je l’écoute, j’y découvre quelque chose de nouveau. Avec l’orchestre, il faut travailler sur l’énergie, le collectif, la concentration, et atteindre un niveau constant d’attention et d’intensité ; et cela peut alors devenir contagieux pour le public ! », s’enthousiasme Gergely Madaras

En prélude: la Deuxième suite pour orchestre d’Enesco et les Variations sur un thème rococo de Tchaïkovski.

Réservations: www.oprl.be


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