Depuis mi-décembre, une affaire de corruption secoue les institutions européennes. L’éurodéputé liégeois Marc Tarabella avait dans un premier temps été accusé de corruption. Après avoir vu son domicile perquisitionné et été suspendu du PS le temps de l’instruction, son immunité a ensuite été levée afin que les enquêteurs puissent l’entendre.
L’Italien Pier Antonio Panzeri, dont le rôle est important dans cette affaire, a décidé de collaborer avec la justice en tant que “repenti” et accuse le bourgmestre d’Anthisnes d’avoir reçu entre 120.000 et 140.000 euros de pots-de-vin, en argent liquide, pour mener des actions de lobbying en faveur du Qatar, chose que le maïeur belge réfute toutefois.
C’est dans ce cadre que Marc Tarabella a été entendu puis interpellé ce vendredi matin avant de passer la nuit en cellule. L’eurodéputé a alors été présenté, samedi, au juge d’instruction qui l’a inculpé et placé sous mandat d’arrêt pour corruption publique, blanchiment et appartenance à une organisation criminelle.
Il est actuellement incarcéré à la prison de Saint-Gilles.
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