Annoncés il y a quelques mois dans le cadre des mesures anti-terroristes, les dispositifs de sécurité à rayons X et des portiques de sécurité sont désormais opérationnels dans les gares du Midi (Bruxelles), d’Anvers- Central et à Liège-Guillemins (deux dispositifs). Concrètement, les voyageurs prenant les trains Thalys et ICE sont canalisés par des agents de sécurité Securail (SNCB), munis d’un appareil mobile. C’est ce dernier, fonctionnant à l’aide d’un algorithme, qui détermine les voyageurs à contrôler. Celui qui “gagne” doit passer dans un sas de sécurité muni de détecteurs de métaux. Son bagage sera également scanné comme dans les aéroports ou dans l’Eurostar.

Le ferroviaire est un système de transport ouvert et aucun pays européen n’organise le contrôle systématique de tous les voyageurs. Ici, c’est un contrôle aléatoire, mais on sait qu’entre 10 et 40% des voyageurs sont contrôlés“, explique Koen Kerckaert, directeur général “Transport” à la SNCB. Il reconnaît néanmoins que la mise en place des contrôles aléatoires peut amener des voyageurs à rater leur train. Ceux-ci devront donc prendre l’habitude de se présenter plus tôt à la gare.

Un budget de 15,7 millions d’euros a été débloqué par le gouvernement fédéral pour financer notamment les dispositifs de sécurité et l’achat des nouvelles caméras de surveillance. Une enveloppe budgétaire annuelle de 6,6 millions d’euros est prévue pour le personnel et pour assurer la maintenance des dispositifs de sécurité et des caméras.

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