L’écologiste Marc Hody, administrateur actuel de Publifin, dénonce une structure toujours opaque, où le management incriminé reste en place et conserve le pouvoir: “Je n’identifie toujours pas les acteurs qui interagissent en amont pour faire en sorte que les décisions soient déjà prises avant le conseil d’administration. En mai 2017, Cédric Halin et moi-même avons fait la proposition suivante : remboursement intégral des rémunérations indues, déduction faite des jetons de présence que les membres des comités de secteurs litigieux auraient dû percevoir en fonction de leur présence aux réunions. Notre projet de délibération n’a recueilli que deux votes, vous imaginez lesquels. Il a donc été rejeté. J’étais en incapacité de travail quand la convention ultérieure organisant un remboursement critiquable a été votée, en novembre dernier.

Il regrette également que les partis dont le comportement a été identifié comme problématique restent à l’impulsion. Raison pour laquelle Ecolo a décidé de ne plus envoyer d’administrateurs chez Nethys, faute d’un engagement politique clair, échelonné dans le temps, sur le renouvellement du management.

Marc Hody se dit aussi très fâché que l’argent public serve à financer une mission de consultance visant à critiquer le rapport de la commission d’enquête. “Rendez-vous compte : le citoyen, via son impôt, paie des heures de travail parlementaire légitimes pour comprendre ce qui a dysfonctionné, et il paie dans le même temps une étude commanditée par le management de Nethys pour critiquer ce même travail ! Au bout du compte, il paie deux fois.

(.Source: Le Vif)


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