Lundi, nous annoncions qu’une centaine d’autocars privés renforçaient désormais les parcours les plus fréquentés du TEC en heures de pointe compte-tenu du contexte sanitaire. Chaque véhicule TEC assurant ainsi un voyage régulier dédoublé est normalement suivi d’un véhicule de renfort prenant en charge les voyageurs en surnombre.

Il y a toutefois un problème pour la ville de Liège puisque l’augmentation de l’offre ne soulage pas vraiment les lignes bondées de Liège. C’est ce que soulignait, lundi au conseil communal, le conseiller (PS) Grégory Benvegna. Les lignes centrales les plus fréquentées de Liège, de Seraing et de Herstal et les lignes stratégiques comme par exemple la ligne 48 qui relie le CHU et l’Uliège sont assez peu renforcées. Et les lignes principales du centre-ville, la 1 et 4, ne le sont pas non plus.

Il y a un mois, le bourgmestre Willy Demeyer avait souligné le problème du nombre important de personnes autorisées à monter dans les véhicules du TEC et les risques que cela représentait au niveau de la transmission du Covid. Pour le moment, le TEC a plutôt fait le choix de desservir les communes périurbaines aux heures de pointe. Il est en effet plus facile de dédoubler ces lignes-là que d’augmenter encore les chapelets de bus qui passent sur le boulevard d’Avroy et de surcharger la circulation. Pour la direction du TEC, il y a un risque de chaos.

Un espoir cependant: les renforts seront revus chaque semaine sur base des données de fréquentation du TEC et de la situation sanitaire en Wallonie.


Suivant : Le recours contre les adaptations de voirie pour le projet immobilier “Chartreuse” est rejeté
Précédent : Le Lidar se trouve actuellement quai Bonaparte

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×