Du 18 janvier au 3 mars 2019, la grande halle vitrée signée de l’architecte Rudy Ricciotti à La Boverie accueille les sculptures de l’artiste liégeoise Mady Andrien. Un ensemble de 80 œuvres de petit et grand formats dessinent une promenade rétrospective de l’artiste. « J’aime le spectacle de la rue, m’asseoir à une terrasse, regarder la foule », dit Mady Andrien. « Je ne travaille pas d’après modèle. Le souvenir aide à trouver la synthèse, la mémoire, à se débarrasser de l’inutile ».

Mady Andrien (née à Engis, en 1941) est une femme sculpteur qui, après des études de dessin et de sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, y a accompli toute sa carrière de professeur (en sculpture ornementale, puis en statuaire). Ses matériaux de prédilection sont la terre ainsi que le bronze et l’acier. Plusieurs de ses oeuvres sont intégrées dans l’espace public: la Piscine au CHR de la Citadelle, le Saute-mouton de la place des Carmes, ou encore Les Principautaires de la place Saint-Barthélemy.

Pendant toute sa carrière, Mady Andrien privilégie la figure humaine : baigneurs, couples, enfants, passants ou coureurs. Elle étudie ses sujets avec attention et précision, creuse les attitudes, les expressions dans la matière. Parfois, ses groupes de personnages forment une masse de matière dont il faut s’approcher pour en distinguer les visages expressifs. Leur aspect brut, à peine ébauché, confère souvent à ses personnages un dynamisme intérieur, alors même que leur course ou leur mouvement est saisi sur le vif.

L’exposition à La Boverie s’organise sous la forme d’une rétrospective thématique. On y retrouve notamment une septantaine de sculptures, en terre ou en métal, enrichie de plusieurs collages et fusains, présentant plus de cinquante années de création.


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