Depuis maintenant 4 jours, une cinquantaine de caravanes se sont installées sur le site de l’ancien terril de la Batterie, le long de la rue Haut des Tawes, sur les hauteurs de Liège. Les riverains, inquiets, dénoncent des soucis de salubrité et de nuisance sonore.

En 2008, ces gens du voyage avaient déjà effectué une halte sur ce site en utilisant l’eau et l’électricité présentes sur place. Ces installations avaient été alors rasées, comme l’explique le conseiller MR, Fabrice Drèze. Le site n’est donc pas approprié pour un séjour confortable. Ce dernier rappelle par ailleurs qu’il est interdit d’occuper un terrain qui ne vous appartient pas, qu’il soit public ou privé et que la cellule supra-communale a l’obligation de mettre à disposition de ces gens des terrains pour les accueillir.

Sans stigmatiser une communauté, il est parfois difficile d’obtenir des réponses une fois que les gens sont installés, ajoute le conseiller.

De son côté, le bourgmestre Willy Demeyer indique qu’il avait été informé dès ce week-end de l’installation d’une trentaine de caravanes sur un terrain de la rue Coupée à Liège. “Dès samedi, le Commissariat de quartier (St-Léonard) a instruit le dossier. Depuis ce lundi, les services policiers et communaux mènent une négociation avec le responsable du campement pour obtenir un départ volontaire au plus vite“, indique-t-il dans un communiqué. “Le campement est installé sur un terrain appartenant à la Ville de Liège qui le met à disposition du Club canin Hobby Dog [qui] n’est plus en mesure d’assurer celles-ci. La Police a été saisie de nombreuses plaintes émanant des riverains pour des faits de nuisances, malpropreté, sentiment d’insécurité, difficulté d’entrer en contact avec les gens du camp,…

La Ville entame également des démarches pour pouvoir mettre fin à cette occupation, si les gens du voyage devaient ne pas répondre positivement à la demande de quitter les lieux. Dans le même temps, le bourgmestre a également demandé à ce que le Club Canin Hobby Dog, lésé par l’occupation illégale du terrain qui est mis à sa disposition dans le cadre d’une convention avec la Ville, aille en justice (Référé en urgence en Justice de Paix) pour obtenir la libération du terrain.

(.Source: La Meuse, Cp)


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