Le Grand Curtius s’anime cet automne avec un programme aussi foisonnant qu’éclectique. Entre enquête policière, cinéma, poésie et découvertes pour les plus jeunes, le musée liégeois se transforme en un véritable terrain de jeu à destination de tous et toutes.

Ce 11 octobre s’est tenue une conférence de l’historien Luc Engen, membre de l’Institut archéologique liégeois (IAL). Ce dernier a retracé 175 ans d’histoire et de passion autour des trésors de l’Institut, en écho à l’exposition « Trésors cachés de l’Institut archéologique liégeois ». Une belle entrée en matière avant que le musée ne se métamorphose… en scène de crime.

Car le week-end prochain, le Théâtre Proscenium va à nouveau investir les salles du Grand Curtius pour un spectacle immersif signé Luc Jaminet : « Meurtre au Curtius ». Un cadavre, un os suspect et des spectateurs promus détectives d’un soir: voilà ce qui vous attend. L’expérience promet de faire battre le cœur du musée autrement. Les premières représentations ont eu lieu les 11 et 12 octobre. La dernière se tiendra le 18 octobre.

Le mercredi 15 octobre, le documentaire « Lucien Hervé, photographe malgré lui » offrira une plongée intime dans l’univers du photographe attitré de Le Corbusier, maître des contrastes et des lignes architecturales.

Quelques jours plus tard, ce seront les enfants qui prendront possession des lieux. Le 18 octobre, dans le cadre de « Place aux enfants », Gérald Micheels, photographe du musée, leur dévoilera les secrets de son métier lors de l’atelier « Photographiez une œuvre d’art ». Une manière ludique de sensibiliser les plus jeunes au regard et à la beauté des objets patrimoniaux.

Le lendemain, place à la douceur avec « Jaune J’aime », spectacle pour tout-petits (de 18 mois à 3 ans) proposé par la compagnie « La Guimbarde », dans le cadre du Festival Babillage. Un voyage sensoriel au pays de la couleur jaune, entre comptines, lumière et émerveillement.

Enfin, le dimanche 19 octobre à 14h, une visite guidée replongera les visiteurs « au temps du baroque et des Lumières », dans les salons raffinés de l’Hôtel de Hayme de Bomal, à la découverte de Jean Del Cour et des arts décoratifs liégeois.

Et pour prolonger cette effervescence créative, les Fonds Patrimoniaux accueillent « Poètes au carré », une série de rencontres littéraires initiée par la Maison de la Poésie Jacques Izoard. Sept soirées, sept dialogues entre plumes d’hier et d’aujourd’hui, à découvrir dès le 28 octobre.


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