L’artiste auto-proclamé Alain De Clerck, bien connu dans la région, a décidé d’entamer ce dimanche 21 janvier une grève pour protester contre la destruction de ce bâtiment qu’il estime appartenir au patrimoine de la Ville de Liège. Pour rappel, c’est le chef de corps de la police de Liège, Christian Beaupère, qui avait réclamé la démolition de l’ancienne detisterie pour des motifs liés à la sécurité publique : il y a en effet eu des morts à cet endroit et les lieux étaient, qui plus est, devenus le repère de toxicomanes. Vendredi dernier, le collège communal avait d’ailleurs marqué son soutien unanime à cette décision.

A l’instar de ce qui s’est passé avec la maison Rigo, une sorte de mouvement de résistance est en train de s’installer. Au sein de ce dernier, on y retrouve l’artiste liégeois, Alain De Clerck, mais aussi Madeleine Mairlot pour l’ ASBL « SOS Mémoire de Liège » et « Le Vieux-Liège ». En passant un jour en voiture devant le bâtiment, le plasticien belge (autodidacte) a eu la larme à l’œil et s’est dit qu’il n’était pas possible de ne plus l’y voir : “Il y a tellement de possibilités à développer là. Il manque un lieu d’art contemporain à Liège, un espace culturel notamment à l’égard des jeunes, à l’image de ce qu’on peut trouver dans des grandes villes comme Berlin, par exemple“.

L’artiste souhaite poursuivre son action jusqu’à ce que l’on retire l’arrêté concernant la démolition de “la dentisterie”.

Présentation de l’artiste

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