La situation est figée dans l’incertitude, et les syndicats attendent. Fin novembre, le plan de relance de Liberty Steel était approuvé par le tribunal de l’entreprise. Il n’impliquait “que” 90 licenciements puisque 600 emplois étaient sauvés (sur un peu plus de 700) en visant le sauvetage des sites de Tilleur (ex-Ferblatil) et de Flémalle.
Il était question de liens entre les autres sites du groupe: Dudelange (Luxembourg) et Liberty Galati (Roumanie). Cette dernière devait fournir l’essentiel des bobines laminées à chaud mais aussi permettre un refinancement de 10 millions d’€ et l’apurement des dettes.

Tout cela est au passé puisque, fin décembre, les ouvriers ont appris que ce plan et cette aide n’aboutiraient pas, ce qui leur fait craindre que le tribunal décide prochainement d’une liquidation ou d’une procédure de réorganisation judiciaire face à ce revirement. Les travailleurs, dont certains ont déjà quitté l’entreprise dans ce climat baigné de flou et de chômage économique. “Ils ont encore deux mois pour payer les salaires, et puis il n’y aura plus d’argent à Liège“, indiquait Jean-Luc Lallemand, secrétaire régional de la FGTB Métal.


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