Au début du mois de mai, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open Vld) avait souligné au parlement fédéral les risques qui existaient en matière de surveillance et d’espionnage par rapport à la venue à Liege Airport d’Alibaba, le géant de l’e-commerce chinois. Il avait indiqué que, sur la base des informations publiquement accessibles, la Sûreté de l’État concluait que l’aéroport de Liège revêtait une importance stratégique pour la République populaire de Chine

Interrogé sur cette sortie par le ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives, le libéral Jean-Luc Crucke, le ministre fédéral a confirmé que “la sûreté de l’État signale en effet des risques éventuels d’espionnage liés à la présence d’entreprises chinoises en raison des dispositions prévues par la loi chinoise en matière de sécurité et de coopération nationales avec les autorités.

Vincent Van Quickenborne a toutefois revu sa position afin de ne pas donner à croire qu’il existe dans ce cas précis un problème particulier: “La sûreté de l’État a également affirmé qu’il n’y a pas d’indice de présence d’agents de renseignement chinois ou d’activité d’espionnage chez Alibaba à Liège. Nous pouvons dès lors en conclure que des mesures de sécurité complémentaires ne semblent pas s’imposer pour l’instant. Les éléments cités par la sécurité de l’État pour signaler des risques valent également pour les autres entreprises chinoises.

Lire aussi: Alibaba: le ministre confirme l’arrivée fatale d’agents de renseignement chinois à Liege Airport


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