Depuis septembre 2015, près de 100 personnes, des hommes, des femmes, des enfants, des ados, privés de papiers, occupent les anciennes annexes de l’École d’horticulture de la Ville de Liège, à Burenville. Parmi ces « sans papiers », certains sont en Belgique depuis longtemps. Les enfants sont scolarisés dans nos enseignements maternel, primaire et secondaire ; la langue qu’ils ont apprise et maîtrisent est le français. Leurs attaches et leur avenir sont ici.
Leurs conditions de vie sont précaires, mais ils se sont organisés dans le collectif “La Voix des Sans Papiers de Liège”. Ils sont accompagnés par le Comité de soutien aux Sans Papiers et peuvent donc compter sur la solidarité de pas mal de Liégeoises et Liégeois. Malheureusement, les bâtiments que la Voix des Sans Papiers de Liège occupe ont été vendus par la Ville à l’Entreprise de Travail Adapté voisine, l’asbl le Perron. Ils doivent être libérés fin juin au plus tard.
“Malgré les recherches d’autres bâtiments, aujourd’hui, il n’y a pas encore de solution tangible.
Les occupants craignent d’être contraints de rendre les lieux disponibles alors qu’aucune solution de relogement n’a été trouvée, ce qui mettrait les membres du collectif à la rue”, regrette le collectif Voix des Sans Papiers de Liège qui  demande aux autorités communales liégeoises de trouver, au plus vite, une solution de relogement pour les habitants de Burenville.

Une pétition a été créée dans ce sens et est accessible via ce lien.


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