Ce samedi 11 octobre à 16 h, un double rassemblement était prévu autour des centres fermés de Steenokkerzeel et de Vottem. À l’appel de plusieurs collectifs, dont le CRACPE (Collectif de Résistance Aux Centres Pour Étrangers), les manifestants ont dénoncé la mort de Mahmoud Ezzat Farag Allah, jeune Palestinien de 26 ans, retrouvé sans vie au centre fermé 127 bis.
Fuyant les bombardements à Gaza, Mahmoud avait demandé l’asile en Belgique après un passage en Grèce, où il disposait déjà d’un statut de réfugié. Sa demande ayant été refusée, il avait été placé en détention avant de mettre fin à ses jours, a rappelé le CRACPE. Son décès suscite une vive émotion et relance les critiques contre la politique migratoire du gouvernement fédéral, accusé de durcir, selon l’association, l’accès à la protection internationale.
Le rassemblement de Vottem visait à soutenir plusieurs détenus palestiniens transférés depuis Steenokkerzeel après avoir entamé une grève de la faim en hommage à Mahmoud. Les organisateurs dénoncent des conditions de détention inhumaines : isolement, manque de soins, répression des protestations.
Le CRACPE réclame la suppression des centres fermés, l’arrêt des expulsions et la régularisation des sans-papiers. « Les centres fermés tuent », déclare le collectif, rappelant qu’un autre décès avait déjà endeuillé Vottem il y a sept ans. Le rassemblement se voulait à la fois hommage, dénonciation et appel à une politique migratoire respectueuse des droits humains.
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