Les surdités de perception ou neuro-sensorielles représentent la majorité des surdités. Elles se caractérisent, pour la plupart, par une atteinte des cellules de la cochlée, la portion auditive de l’oreille interne. A l’heure actuelle, leur traitement est limité aux techniques de suppléance de la fonction auditive (lecture labiale, langue des signes, prothèses auditives, implants cochléaires ou du tronc cérébral). La société Dendrogenix – une « start-up » liègeoise – basée au GIGA, à côté du CHU, a récemment identifié la famille des « Dendrogénines », des petites molécules originales de classe « alkylamino-oxysterols », comme nouvelle voie d’action thérapeutique de la dégénérescence auditive induisant une surdité.

Avec le projet Dendrogénix, elle s’attaque au marché de la surdité et plus particulièrement la dégénérescence auditive “avec la conviction que nous parviendrons grâce à nos molécules innovantes (les Dendrogénines) à restaurer la connexion synaptique entre les neurones du ganglion spiral et les cellules ciliées à l’origine de la perte d’intelligibilité de la parole en milieu bruyant“.
La Société devrait prochainement entrer en Phase I clinique (au cours du premier semestre 2023) au CHU de Liège, pour une mise du médicament sur le marché espérée d’ici 2030. Ceci permettrait à Dendrogénix d’ouvrir le vaste marché de la surdité liée à l’âge –la presbyacousie.

Depuis sa création, cette biotech, soutenue par l’invest public Noshaq et le Service Public de Wallonie, a levé 10 millions et compte aussi parmi ses actionnaires la SRIW et l’industriel autrichien Med El.


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