Le chauffage des immeubles est, après la circulation des véhicules motorisés, l’une des principales causes de la pollution de l’air, ce grave problème qui fait perdre plusieurs années d’espérance de vie à chaque urbain, rappelle le conseiller communal (Vega) François Schreuer. Si plusieurs systèmes de chauffage sont polluants (bois, pellets…) c’est particulièrement le cas du mazout, qui est à l’origine de l’émission de quantités importantes d’oxydes de soufre, d’oxyde d’azote et de particules fines, tout en émettant sensiblement plus de gaz à effet de serre que le gaz de ville.

Dans cette optique, il propose entre autres actions de production plus efficace de chaleur, d’adopter un règlement communal visant à interdire l’installation d’une chaudière à mazout dans un bâtiment neuf, voire interdisant le remplacement d’une chaudière à mazout par une autre lorsque le gaz de ville est disponible. Mais aussi de fixer une échéance (la fin de la présente mandature communale, par exemple) pour éliminer l’usage du mazout dans l’ensemble des bâtiments communaux et intercommunaux situés sur notre territoire, voire y remplacer également les chaudières à gaz obsolètes par du matériel performant. Une prime pourrait être octroyée aux particuliers et aux petites entreprises pour le démantèlement d’une chaudière à mazout, d’un montant suffisant pour être réellement incitatif.

Autre idée, plus originale: commander une étude sur les ressources calorifiques non exploitées en milieu urbain: “Je pense par exemple à l’eau des égouts, dans laquelle il est possible de récupérer d’importantes quantités de chaleur à l’aide de pompes à chaleur, pouvant notamment alimenter un réseau de chaleur“.


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