Au mois de mars 2021, dans le contexte d’une manifestation “Still standing for culture”, des émeutes place Saint-Lambert avaient choqué nombre de Liégeois. Une manifestation « Black lives matter » de quelques dizaines de personnes avait été organisée dans le même temps sur la place, afin de protester pacifiquement contre l’arrestation musclée par un policier et sa collègue d’une aide-soignante faisant partie de la communauté congolaise liégeoise.

Après avoir apporté son aide à une autre femme victime d’un malaise sur la place Saint-Lambert, celle-ci avait en effet été plaquée au sol par un inspecteur puis embarquée une fois l’ambulance partie, après avoir été menottée pour des raisons qui devaient être éclaircies. “La police, voyant la fille noire courir, s’est précipitée sur elle et l’a plaquée au sol, genou sur elle comme Georges Floyd, en rappel à ce qui s’était passé aux États-Unis de triste mémoire“, relatait alors sur les réseaux sociaux la famille de l’aide-soignante, qui avait déposé plainte. La police et le bourgmestre assuraient alors à demi-mot qu’ils disposaient de preuves solides (des vidéos dans leur entièreté) permettant de disculper les policiers concernés de toute violence abusive.

Trois ans après les faits, la dame en question a été déboutée par la justice. La chambre du conseil a en effet conclu qu’elle avait refusé d’obéir aux injonctions de la police, tout en proférant des propos désagréables et menaçants débouchant sur une attitude agressive. L’usage de la force n’est donc pas reproché aux deux policiers mis en cause, qui bénéficient d’un non-lieu, rapporte la DH. La plaignante a décidé de ne pas faire appel.


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