Plus rapide que le test PCR, le test salivaire développé par l’université de Liège, et avec lequel elle teste son personnel et ses étudiant est vu comme une solution pour faire baisser la pression dans les centres de dépistage saturés. Mais le problème est qu’ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale (INAMI) et qu’ils sont jugés moins fiables que les fameux tests PCR (naso-pharyngé) et laissent partir trop de “faux négatifs”. Soit des personnes qui sont porteuses du Covid mais qui ne sont pas identifiées en tant que tel.

Mais selon Pierre Gillet, directeur médical du CHU, ce test est très fiable car très spécifique. “Cela veut dire que quand vous êtes positifs c’ est que vraiment vous êtes contaminés et surtout contaminant, puisque il est dans la salive, tandis que dans le nez ça peut être moins contaminant“, a-t-il rappelé à RTL. Le CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Liège a donc pris à sa charge l’utilisation de ce test afin de prouver son efficacité au vu de la très forte augmentation de la demande de tests. Aujourd’hui il n’a plus les moyens d’assumer ce coût financier et arrête la distribution des “salivettes” au public. Espérant que le comité scientifique en charge du testing valide cette pratique dans les prochaines heures et permette son remboursement, pour qu’il puisse être généralisé dans d’autres hôpitaux.

Le Collège communal considère de son côté que le procédé de testing salivaire créé par l’ULiège et le CHU serait de nature à améliorer la situation générale. Il demande donc que ces tests soient reconnus par les instances fédérales. Le Bourgmestre a écrit en ce sens au Ministre fédéral de la santé ce vendredi 16 octobre.

Lire aussi: L’ULiège distribue des kits de test coronavirus gratuits afin de “screener” ses 30.000 membres


Suivant : On va vers une annulation ou un Village de Noël très réduit et étalé
Précédent : Le Prix Lumière décerné aux frères Dardenne

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×