Hier, La Meuse révélait que les études de sols préalables à la construction du futur éco-quartier de Coronmeuse avaient révélé la présence d’hydrocarbures dans des terres de remblai du parc Astrid. Une information qui nous a été confirmée par Nicolas Yernaux, porte-parole du Service Public de Wallonie. Il s’agit de HAP en quantités marginales, d’hydrocarbures lourds (non volatils) et de métaux lourds dans la partie attenante à l’école. “Les quantités sont variables mais restent faibles en divers endroits du parc. Nous avons considéré qu’il fallait informer les personnes susceptibles d’avoir un usage résidentiel de la zone. Une école est assimilée en tant que tel“, explique N.Yernaux.

Des mesures ont donc été prises par la Ville concernant l’école spécialisée Léona Platel, qui se trouve dans le parc: pas de potagers en pleine terre, fin des balades dans le parc ou limitation d’accès à certaines zones.

Mais les festivaliers des Ardentes, qui respirent pendant quatre jours la terre de ce même parc en cas de sécheresse ou finissent enrobés de boue lorsque la météo est humide, risquent-ils quelque chose? “Dans la mesure où ces polluants ne sont pas volatils, cela ne pose pas de véritable problème pour les quelques jours de festival“, indique le professeur Corinne Charlier, toxicologue au CHU de Liège. “Il n’y a toutefois pas d’effet seuil. Un contact une seule fois avec ce type de substances peut être dangereux. Mais ni plus ni moins que de manger des aliments mal cuits au barbecue ou de fumer une seule cigarette.

La Ville n’a pas non plus jugé qu’il y avait un danger pou les habitants qui fréquentent régulièrement le parc… qui reste ouvert avant d’être dépollué par la SPAQuE (pour les parties publiques).


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