Depuis deux semaines, les deux véhicules de contrôle automatisé du stationnement dits « scan-cars » (des Renault Zoé) sillonnent la ville. Et, corollairement, les premiers avertissements ont été envoyés aux contrevenants puisqu’il avait été annoncé qu’une phase de test précéderait l’envoi d’amendes payantes.

Mais tout ne fonctionne pas encore correctement. Un paquet de riverains, qui avaient pourtant apposés la carte ad hoc sur leur pare-brise, avec le droit de stationner gratuitement, ont par exemple reçu un courrier leur indiquant à tort: “votre véhicule était stationné dans une zone où le stationnement est régi par des horodateurs sans que vous disposiez d’une autorisation de stationnement payant valable“.

A la police de Liège, on admet que le système n’est pas encore tout à fait au point. “Il y a des problèmes de bases de données et de cartographie. Mais c’est normal pour une phase de test qui va durer jusqu’à ce que l’on n’en rencontre plus. Le but était de pouvoir ajuster et corriger“, explique Jadranka Lozina, la porte-parole. “Par ailleurs, certaines personnes n’ont pas encore encodé leurs coordonnées dans l’e-guichet, comme celles bénéficiant d’une carte de stationnement pour personnes handicapées.

La police liégeoise précise qu’elle préviendra la population juste avant le début de la phase de répression, lorsque les “maladies” de jeunesse seront passées. Et dès ce moment là, fini la tolérance… hormis les 5 minutes de latence qui seront prises en compte, le temps d’aller mettre le ticket derrière son pare-brise.


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