Fin mars, après quelques reports depuis que le projet de tram liégeois a été mis sur les rails, le consortium Tram’Ardent annonçait une nouvelle date de mise en service: le 25 avril 2024. Cette échéance précise laissait entendre que le chantier était maîtrisé et que le tramway roulerait dans les rues de notre ardente cité à l’entame de la campagne électorale pour les élections communales du 13 octobre 2024.
Mais, outre les tensions perceptibles actuellement entre le constructeur, le ministre régional et le bourgmestre, la crainte ressurgit d’un nouveau délai pour la mise en service.
S’il est difficile d’estimer l’avancement global d’un chanter d’une telle ampleur, qui s’étire sur toute la ville, le respect du planning ne semble pas optimal. Certains des sept phasages affichés sur le site web officiel ne sont en tout cas pas respectés. Ainsi, par exemple, les travaux de plateforme et de voies ferrées devraient avoir commencé rue Varin (depuis début mai) et rue Paradis. Ce qui n’est pas le cas sur le terrain. L’aménagement de l’esplanade des Guillemins devrait également être plus avancé. Or rien ne bouge.
Devant l’opéra, les voiries et aménagements semblent également en retard. Et, en y regardant bien, d’autres décalages peuvent être remarqués.
“C’est une évidence, le chantier du Tram ne se déroule pas comme initialement prévu“, a d’ailleurs asséné le bourgmestre Willy Demeyer dans son discours prononcé dimanche matin à l’ORW pour les fêtes de Wallonie. “Je réclame, une nouvelle fois, avec insistance à la Région Wallonne, le respect des nouveaux délais annoncés.”
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