Le 30 juin dernier, le TEC a attribué le marché de ses futurs BUSWAY à la société EvoBus Belgium SA. Avec l’allure d’un bus mais les avantages et le confort mobilité d’un tram (comme le disent textuellement le ministre Henry et le TEC dans un communiqué), ces autobus à haut niveau de service, articulés et électriques, seront visibles dès janvier 2025 sur la ligne B2 qui reliera la gare des Guillemins au CHU du Sart-Tilman. Il s’agira dans un premier temps de 14 véhicules, avec une option sur 4 véhicules supplémentaires.
Les BUSWAY, dont l’objectif est évidemment de compléter la nouvelle ossature du tram, pourront accueillir jusqu’à 120 personnes.
Quatre lignes BUSWAY connectées au tram sont prévues avec des horaires d’une grande amplitude (de 5h à 1h du matin) et une fréquence rapprochée (toutes les 5 à 10 minutes en heure de pointe):
B1 Ans – MontLégia – Saint-Lambert – République Française – Chênée ;
B2 Guillemins – Sart-Tilman – CHU – Botanique ;
B3 République Française – Médiacité – Sart-Tilman – CHU :
B4 Léopold – Robermont – Beyne-Heusay – Fléron.
La ligne B2 sera donc mise en service en même temps que le tram de Liège et la mise en exploitation des lignes B1, B3 et B4 est prévue en 2027.
Cependant, la Ville a adressé treize remarques au bureau d’études Stratec chargé d’évaluer les incidences possibles de cette nouvelle offre de transports. Le collège communal demande notamment une meilleure vision de l’insertion desdits bus dans les quartiers, d’y dénombrer les types de dessertes et la plus-value en termes de convivialité. Il s’agit aussi de faire attention aux reports possibles de trafic automobile vers des voiries plus locales. Une intégration sécurisante des cyclistes doit par ailleurs être prise en compte. Quant aux parkings P+R, quel sera leur positionnement et leur fonctionnement (tarifs, services connexes, sécurité…)?
Enfin, parmi les autres remarques, la Ville demande également d’analyser la compatibilité du tracé et des aménagements de la ligne B1 avec… une reconversion future vers un mode tram. Des propositions de tracés alternatifs sont également évoquées rue Léopold et en Outremeuse ainsi que par la rue Natalis pour la B1. Avec “un potentiel de développement urbain autour de cette dernière rue, notamment avec la reconversion des sites Barvaux et Bernimolin et plusieurs logements et toutes les fonctions existantes à proximité“, note le collège.
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