La polémique avait été levée il y a deux semaines par la RTBF concernant les profits qu’a généré le test de dépistage Covid salivaire élaboré par l’université de Liège. (Il y en a déjà eu 500.000 de réalisés.) Celui-ci a rapporté jusqu’a présent 19 millions d’euros, dont un quart provient des droits de licence, payés par la société Diagénode qui a commercialisé le test.

Qui doit se partager cette somme ? Il y a d’abord les 5 labos qui ont participé à la mise au point du dispositif, puis les 10 chercheurs qui ont participé au dépôt de brevet et qui doivent théoriquement toucher, un peu plus tard, 250.000€ de royalties chacun sur un quadrimestre. Pour l’université, il s’agit d’une douzaine de millions dont il faut décider de la répartition.

Le vice-recteur, Fabrice Bureau, qui a contribué au développement de ces tests Covid, figure parmi les bénéficiaires. Son fils toujours étudiant également, qui a inventé l’entonnoir doseur. Mais dans la mesure où c’est de l’argent public qui a financé les recherches et le développement, se pose la question d’un retour d’argent à la collectivité qui en a bien besoin, notamment pour le secteur de la santé.

Habituellement, le laboratoire rétrocède 15 % de ses bénéfices à l’université. Cette fois, ce sera l’inverse, “85 % environ reviendront dans les caisses de l’université pour financer ses autres missions“, a précisé le recteur Pierre Wolper à La Meuse. La répartition des royalties des brevets restera, elle, inchangée : 30 % pour l’univ, 30 % pour le labo, 30 % pour les chercheurs et 10 % pour Gesval, la société constituée par l’ULiège pour de gérer et valoriser la propriété intellectuelle de l’Université de Liège et aussi du CHU.

Tout cela doit encore passer au conseil d’administration de l’ULiège, où le point a été reporté.


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