Fin septembre, Sylvianne Portugaels, directeur général de l’hôpital de la Citadelle, et Marc De Paoli, administrateur délégué du CHU de Liège annonçaient la fusion des entités hospitalières CHU et Citadelle. Cela, avec l’objectif de réaliser des synergies entre les deux structures et de limiter les coûts. Cela ne changera pas grand chose pour les patients. Seuls ceux qui sont atteints de pathologies lourdes seraient centrés sur l’une des deux entités actuelles.

Hier, les instances du CHU de Liège et de l’Hôpital de la Citadelle ont donc officiellement et définitivement validé le projet de groupement hospitalier (au regard de l’arrêté royal du 30 janvier 1989) qui concerne plus de 11.000 personnes en termes de personnel. Le nouveau comité de coordination aura notamment pour mission de veiller à l’exécution de la convention de groupement qui sera la véritable feuille de route du projet : répartition de l’offre de soins, mise en place d’une organisation du travail unique, reconnaissance – régionale, nationale et internationale – des centres d’expertises conférés par les soins suprarégionaux, etc.

Il pourra en outre réfléchir à des projets de nouveaux centres de soins, des modifications de la nature des lits ou des services, des innovations dans le trajet-patient pour renforcer les collaborations avec les médecins généralistes ou les autres prestataires de soins, … .
On retrouvera par exemple, à la tête de la structure faitière, un conseil d’administration, un comité médical commun, ainsi qu’une direction générale qui sera chargée de la gestion quotidienne du groupement. La composition de ces instances doit encore être définie.

Sur le terrain, les collaborateurs travailleront bien de concert au sein d’une structure unique. Alors, pourquoi pas une fusion? « Une évolution législative doit avoir lieu », justifie Sylvianne Portugaels. « Car nous dépendons actuellement de deux pouvoirs différents, la Fédération Wallonie-Bruxelles pour le CHU et la Wallonie pour la Citadelle. Or, une majorité des financements dépend de nos numéros d’agréments distincts : n’en conserver qu’un nous priverait de moyens financiers conséquents ».

Les synergies concerneront les secteurs logistico-administratifs, comme les ressources humaines, les finances, l’IT, la communication, les achats,… Mais doit-on craindre des licenciements pour éviter les dédoublements de fonctions ? « Depuis l’annonce du projet, fin septembre, nous n’avons eu cesse de répéter qu’il n’y aurait pas de licenciements secs », assure-t-on. « À terme, sans doute que des départs naturels ne seront pas compensés, notamment lorsqu’il existe des fonctions doublons. Mais la création d’un nouveau groupement hospitalier va également faire naître des opportunités d’emplois : avec 11.000 personnes, une dizaine de sites géographiques et un nouveau plan médical ambitieux, nul doute que nous aurons besoin de nouvelles compétences ! ». Certains soignants seront toutefois amenés à changer de site, notamment pour renforcer certaines équipes.

Bientôt une nouvelle identité pour le CHU et la Citadelle en passe de #fusionner


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