Le collège communal a marqué son accord de principe, ce vendredi, pour équiper une partie du personnel de la Zone de Police de Liège de bodycams. Il s’agit de petites caméras fixées sur leur uniforme (le plus souvent sur le gilet pare-balles) ou dans les voitures d’intervention, dont la fonction est a priori de simplifier et d’accélérer les procédures en cas d’incident puisque l’enregistrement peut être revu par la suite et constituer une preuve. Cela concerneraitles 35 policiers du peloton anti-banditisme. Lors d’un test effectué par la police bruxelloise en début d’année, ce sont les policiers qui décidaient eux-mêmes d’activer la caméra lorsqu’ils le jugeaient nécessaire.

Conformément aux dispositions de la Loi sur la fonction de Police qui régit l’utilisation des caméras par les services de Police, le Chef de Corps sollicitera lors du prochain Conseil communal l’autorisation de faire usage de caméras “police” dans le cadre de leurs interventions sur le territoire communal. La Loi prévoit que ces caméras soient visibles, c’est-à-dire soit montées à bord de véhicules de Police identifiables, et soient utilisées par un policier identifiable (uniforme, brassard, carte de légitimation) avec un usage accompagné d’un avertissement oral.

Par cette technologie, la Zone de police de Liège vise aussi à renforcer le professionnalisme des intervenants. Anonymisés, les enregistrements pourront être utilisés dans le cadre des débriefings opérationnels, des entraînements et des formations.
Il s’agit ici de la 1ère étape du processus de validation, d’autres étapes restent à venir : concertations syndicales sur la directive d’utilisation et appels d’offres.


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